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Familles, je vous hais disait Gide. Disons plus simplement à deux lettres près : Familles, je vous ai (Hervé Bazin)

Le 02 juillet 2020

Familles, je vous hais disait Gide.

Disons plus simplement à deux lettres près : Familles, je vous ai (Hervé Bazin)

 

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En ces temps de confinement et de fermeture de tribunaux, nombreux parents, couples, grands-parents  ont été confrontés brutalement à un quotidien en vase clos et aux difficultés que cela peut engendrer alors qu’une séparation se profilait, avait été décidée, un deuil est intervenu…

 

Dans les premiers temps du confinement, j’ai reçu de nombreux appels concernant la garde des enfants, les modalités d’une séparation, l’exercice d’un droit de visite et d'hébergement, toute question qui, en temps « normal », aurait pu donner lieu rapidement à la mise en œuvre de médiation entre les parents afin de reprendre leur communication.

 

Même si il a fallu s’adapter et y procéder par visio je souhaitai évoquer les modalités d’une médiation familiale.

 

Ainsi, un couple séparé depuis quelques années m’a contactée car la situation de chacun avait évolué, tout comme celle des enfants devenus adolescents.

 

En dépit d’échanges téléphoniques ou mails, les parents étaient arrivés à un point de blocage, ressenti par les enfants et qui engendrait une dégradation de leur relation qui était demeurée cordiale jusqu’à présent.

 

Les deux parents ont ainsi accepté de participer à une réunion de médiation.

 

Chaque parent a sollicité dans un premier temps un entretien individuel pour m’exposer la situation, leur ressenti, leurs demandes ou besoins. 

 

Une réunion a été fixée et chaque parent a pu s’exprimer en toute confidentialité et liberté concernant ses demandes (trajet pour aller au domicile de l’un, de l’autre, frais de santé, frais de scolarité, etc.)

 

Chaque demande a été discutée par les parents qui, grâce au médiateur ont pu formuler leurs besoins et ainsi, ces parents ont trouvé ensemble des solutions qui leur convenaient.

 

Par cette réunion, le dialogue s’est de nouveau instauré entre eux et ils ont pu acter leurs nouveaux accords et organisations pour leurs enfants sans passer par un Juge et se voir imposer une décision qui peut être parfois frustrante ou mal vécue par les parties.

 

 

 

La médiation familiale constitue un outil à privilégier, et ce d’autant que le législateur impose de plus en plus la recherche et justification  de l’amiable, lors de séparation de couple, de règlement de succession pour permettre à chacun de créer sa solution en suite de difficultés qui peuvent naitre au sein des familles et ne plus se la voir imposer par le monde judiciaire.

 

Amélie JANY-LEROY

Avocat et Médiateur

www.libravocats.fr